Whether Halloween is just around the corner or you have a special costume event or party to go to, now is a good time to begin thinking about what to do for a costume. My favorite thing to do for Halloween is paint my face. I think that face painting is a unique way to ensure that no one will have the exact same costume, and it gives me a good excuse to explore my creative side
Vous connaissez certainement tous l'enseigne de surgelés Picard.
En effet, c'est l'enseigne numéro 1 préféré des Français pour tout ce qui est des produits surgelés.
J'apprécie pour ma part particulièrement cette enseigne car elle propose un large choix de légumes et fruits surgelés nature, et même issus de l'agriculture biologique pour certains.
Dans ce post, j'aimerai vous parler de 2 points :
Tout d'abord de la grande nouveauté : eh oui, ça y est, Picard s'est mis au crédo et vient de sortir lui aussi toute une gamme de surgelés spécial "sans gluten" !
Je vais donc vous parler de cette toute nouvelle gamme, et vous donner bien évidemment mon avis dessus.
L'autre point que je mentionnerai dans ce post concernera tous les produits que l'on trouve chez Picard (et donc pas forcément inscrit dans la gamme spécial "sans gluten") et certifiés sans trace ou contamination possible avec du gluten. Je vous donnerai la liste complète de tous ces produits.
Cette liste complète de tous les produits vendus par Picard et certifiés sans gluten, vous permettra d'acheter en toute tranquillité vos surgelés, compatibles pour quiconque ayant une intolérance au gluten ou la maladie de coeliaque :
Il y a 12 ans (!), lorsque je publiais mon premier billet au sujet du repas de Thanksgiving, je n'imaginais que les lignes suivantes seraient à l'origine de dizaines d'e-mails au sujet de la fameuse farce de Thanksgiving.
Je n'aime pas particulierement la dinde mais j'aime en revanche beaucoup les plats qui l'accompagnent, en particulier le stuffing, que je pourrai manger en plat principal n'importe quel jour de la semaine. La farce est generalement constituee de pain, d'oignons et de celeri. Chaque famille a sa propre recette et celle de la maman de Jonathan est a tomber ! Je ne la connais pas vraiment mais je sais qu'elle utilise beaucoup d'oignons qu'elle fait revenir a la poele : cela donne, a mon avis, ce petit gout sucre que j'aime tant.
Mes chers lecteurs, j'ai une bonne nouvelle : ma belle-mère, Linda, vient de partager sa recette de farce avec moi cette année. La courte liste des ingrédients vous suprendra peut-être mais croyez-moi, cette farce est de loin la plus savoureuse à laquelle Jonathan et moi avons goûtée.
Son secret réside aussi bien dans la grande quantité d'oignons entrant dans la composition de la recette que dans la caramélisation du mélange à base de pain avant d'en farcir la dinde. Le résultat ? Une farce très douce et dorée, légèrement croustillante en surface et moelleuse à l'intérieur. Pour moi, c'est la meilleure partie du repas de Thanksgiving.
Murphy est le surnom de la soeur de la maman de Jonathan
La farce de la dinde de Thanksgiving
Ingrédients
4-5 gros oignons pelés et émincés 2 tbsp/28g de beurre 1 cuillère à café de thym frais 1/2 cup/120 mL de lait 4 à 5 œufs 1 à 2 miches de pain en fonction de la taille de la dinde à garnir
Préparation
Faire revenir les oignons dans 1 cuillère à soupe de beurre. Lorsqu'ils commencent à dorer, ôter du feu et laisser refroidir.
Couper le(s) pain(s) en dés, sufisamment pour en remplir un saladier.
Dans un autre bol, battre les œufs avec le lait et le thym. Ajouter le pain et les oignons puis mélanger.
Dans une sauteuse, faire fondre une cuillère à soupe de beurre à feu moyen. Verser le pain, mélanger sans arrêt avec une cuillère en bois jusqu'à ce que le pain commence à dorer. Laisser complètement refroidir avant de garnir la dinde de la farce ainsi obtenue.
S'il vous laisse de la farce, vous pouvez la faire cuire séparément dans un plat à gratin.
Nous avons hésité avant de trouver un qualificatif pour cette marina...
Si vous êtes à la recherche d'une marina où tout est au cordeau, où vous êtes au coeur d'une ville à la vie trépidante, où Yacht Clubs et autres activités foisonnent, ne faites pas escale à Puerto Velero!
En revanche, si vous voulez être chouchoutés par du personnel qui n'a (presque) que vous à s'occuper, si vous voulez être certains de trouver une place libre, si vous voulez partir en escapades terrestres en laissant votre bateau en toute sécurité, si vous avez un budget limité, alors vous serez heureux ici.
Nous avons lu encore récemment des navigateurs en passage éclair la qualifier de "glauque". C'est faux!!!
Regardez
La partie ''docks'' est nickel. Le personnel est présent et vigilant. Ils passent plusieurs fois par jour checker les bateaux, proprios présents ou pas. Quoique l'on ait besoin, ils se débrouillent pour vous solutionner le problème. Quitte à faire faire un aller retour de 200 km à un marinero pour aller vous chercher la pièce! Et ce pour 6 euros!!
Le complexe est fermé, gardienné H24. La police patrouille plusieurs fois par jour et nuit. Seuls les clients de la marina, des deux restaurants et des maisons à louer ont accès. On se sent vraiment sereins pour laisser Ti'Amaraa. Même nous, à chaque retour de courses ou balades, nous sommes priés de montrer patte blanche au poste de garde. Bien que nous ne soyons que 3 bateaux habités dans la marina, ils ne plaisantent pas avec la procédure.
Maison à vendre ou à louer avec grande piscine
Maison à vendre ou à louer sans piscine... Mais...
...avec jacuzzi en terrasse
Glauque, n'est-ce pas?
Les bureaux sont finis et une jolie piscine attend les plaisanciers pour des moments relax appréciés.
L'équipe administrative est toujours là pour vous assister avec le sourire : réservation bus, appel taxi...Etc...Etc... Près de la piscine, un petit snack nous régalera de boissons fraîches pour moins d'un euros et même d'en-cas pour déjeuner toujours aux tarifs colombiens.
Concernant les formalités, nous sommes arrivés un vendredi soir. Le samedi, ils ont préparé pour nous l'ensemble de la documentation (liste d'équipage en espagnol...) et téléphoné aux autorités compétentes pour signaler notre arrivée.
Le dimanche (!), un aller retour nous est organisé en voiture avec un gars bossant pour la marina au volant pour rencontrer l'officier d'immigration qui va tamponner notre passeport.(40 euros l'aller retour )
Alexander, notre charmant chauffeur, en profite pour nous faire faire un petit tour de la ville de Barranquilla. Il nous arrête gentiment à un bureau de change pour que l'on puisse retirer nos premiers pesos.
10 000 cop pour environ 3,10 euros.
On a plus d'un million dans le porte-monnaie.
- Minouuu, on est pété de thunes, ici!!!
Un dimanche après-midi nous sommes donc reçus au ministère de l'immigration. Alexander nous accompagne, il s'occupe des papiers, fait office de traducteur espagnol/anglais lorsque l'on décroche. Nous n'avons plus qu'à présenter nos passeports et nos sourires.
Quel service!!!
Ça a le mérite d'être clair... On est tranquilles, on ne fume pas :-)
Le gars de permanence pourrait être taciturne d'être dérangé en week-end point du tout!
En plus, malgré plusieurs tentatives, l'enregistrement de notre arrivée sur le système informatique ne marche pas. Il peste contre la technique.
Notre niveau d'espagnol ne nous permet pas de comprendre tout ce qu'il dit. Mais, on se dit que c'est mort et qu'on est bon pour revenir lundi. 60 km aller/retour pour rien.
Et bien, non!
Si l'ordinateur le lâche, notre agent a des ressources: la bonne vieille méthode à la main.
Nous repartons donc en passeports validés en poche, avec un charmant sourire du gradé et une poignée de main chaleureuse accompagnée d'un "Bienvenidos a Barranquilla " en prime.
Sur le chemin du retour, Alexander nous raconte un peu sa Colombie: les accords de paix, les Farcs, la vie quotidienne, les radars automatiques sur l'autoroute (et oui ici aussi! ). Il aime son pays cela fait plaisir à voir.
Avant de nous ramener à bord, il nous propose un arrêt au supermarché pour faire un peu d'avito. C'est pas de refus!
Après une semaine de navigation et d'escales depuis Curaçao, les frigos crient famine.
Au lieu de nous déposer sur le parking, il vient avec nous pour nous guider dans les rayons et nos conseiller sur nos achats. Il n'est pas toujours évident de reprendre "ses marques" côté courses lorsque l'on arrive dans un nouveau pays. Mais, c'est aussi une part du charme de la découverte et de l'immersion.
- Cette marque de thon en boîte est la plus économique.
- Cette viande en barquette familiale est goûteuse et d'un bon rapport qualité/prix.
- Pour la bière colombienne, plusieurs marques se chamaillent le titre de la meilleure: Aguila, Club Colombia
- Sur ces biscuits, il y a une promo un acheté, un offert.
Ça, c'est du service!!!
Il surveille même que la caissière applique les dites promos.
Et Bing, elle ne nous fait pas le paquet de biscuits cadeau.
Non, mais...ça alors?!?
Perso, on n'a rien vu, et ce n'est, somme toute, pas vital.
Notre ami ne l'entend pas de cette oreille.
- Comment ça, il faut qu'ils aient la carte de fidélité du magasin?
- Voilà la mienne, il faut leur déduire le prix.
On n'en demandait décidément pas tant.
Aucun supplément aux 40 euros prévus ne nous est demandé pour tous les détours et services rendus. Il aura tout de même passé tout un dimanche après-midi avec nous.
L'équipage est en règle, avito compris. Pour le bateau, la marina se charge de toutes les autres formalités. Pour le moment, nous n'avons rien payé d'autres que ces 40€.
À Barranquilla, les autorités portuaires ont allégé la procédure. Nous ne savons pas dire s'il en est de même pour les autres ports d'entrée. Finies les inspections santé et environnementales, personne ne viendra inspecter Ti'Amaraa. Ça nous soulage pour Léon car nous avions lu que les plantes et la terre étaient peu appréciées.
- C'est bon Léon, tu peux sortir de ta cachette. :-)
De même pour les Douanes, les agents peuvent passer vérifier la présence du bateau, éventuellement faire quelques photos, mais notre présence n'est pas nécessaire. Pour le moment, nous n'avons vu personne. Seule particularité de cette procédure: faire authentifier sa signature sur le formulaire par un notaire public. En Colombie, il est encore d'usage de faire valider par un officiel la signature de documents tels que contrat de vente de véhicules... Etc. Des bureaux sont ouverts au public dans la plupart des villes et moyennant 2 euros par signature et une prise d'empreinte digitale, un agent délivre les autocollants et tampons officiels. Encore une nouvelle expérience ;-)
Comptez au moins 10 jours pour que le bateau soit en règle.
Alors certes, les abords de la marina ne sont pas paysagés. Certaines allées ne sont pas encore pavées. L'électricité (et donc le Wifi) est coupée quelques heures de temps à autre du fait des travaux ou de coupures générales. Ceci dit un nouveau gros groupe électrogène est fonctionnel à présent et les ruptures de service deviennent épisodiques.
La qualité du service, le confort de notre large place de port et le prix (moins de 12€ la nuit pour 2 mois) compensent largement. Nous nous sommes arrêtés ici pour une escale nettoyages et entretiens en tous genres du bord. Peu importe les abords, notre "to do" list après plus de 9 mois de mouillages, nous occupe bien les journées.
Du haut du mât...
En passant par toutes les housses de coussins, les oreillers...Etc...Etc...
Jusqu'au fond des cales
Dernier outil du bord bien pratique pour finir d'aspirer l'eau de nettoyage dans les endroits à accès difficile: Drill pompe
Sans oublier les vidanges moteur avec changement des impellers. Capitaines, pensez à acheter l'arrache-impeller correspondant à votre moteur Avec cet outil, ça va tout seul ;-)
Cette marina est, il est vrai, excentrée. Ça y est, nous le tenons le qualificatif: une marina "roots". Elle est à une trentaine de km de Barranquilla. Pour s'y rendre, il faut rejoindre l'autoroute en moto taxis et prendre le bus. Nous, ça nous amuse.
La ville la plus proche Puerto Colombia est à une dizaine de bornes. Les courses peuvent s'y faire là avec aller-retour en moto taxis avec sacs à dos remplis... (promis Carine, là on met un casque). L'option voiture de location est aussi une solution...moins ''roots''. Cela dit, bien pratique pour refaire un plein de produits encombrants ou lourds.
Une petite communauté s'est formée par les trois seuls bateaux habités que nous sommes : Marjorie et Bill, un couple d'américains partis d'Alaska il y a 12 ans bouclant leur tour du monde, Mary et sa fille Coleen (14 ans), originaires d'Oklahoma voyageant seules sur leur voilier depuis 8 ans. L'ambiance village est au Rdv. On adore. On se file des coups de main, on échange des infos ou des recettes. Les américains aiment la cuisine française: cours de quiche lorraine et de mousse au chocolat au programme.
Cadeau de Coleen revenant d'une pause piscine
Super sorée Halloween 🎃 sur Second Wind
Mousses au chocolat spéciales Halloween by Ti'Amaraa
Au delà d'une marina, Puerto Velero est aussi une grande plage où les barranquillais aiment venir passer le week-end. L 'eau, même autour de notre bateau, est propre. Nous pouvons même de temps à autre voir le fond et des poissons coralliens flirtant avec nos coques.
Il est plaisant de voir toutes ces familles installées à l'ombre des petites paillottes sur la grande langue de sable.
Un grand complexe est en construction à terre. Déjà des petites maisons individuelles au bord ou sur l'eau sont disponibles. De même, un immeuble ''appart-hotel" sort de terre.
Nous sommes prêts à parier que dans quelques années, ce petit coin de quiétude sera méconnaissable. Le coût de cette marina va évoluer. Nous aurons profité de sa jeunesse.
Au fait, elle ne vous dit rien cette plage?
Pourtant vous l'avez certainement déjà vue?
Et oui!!! C'est ici qu'a été tourné le dernier clip de la célèbre fille du pays.
(https://youtu.be/-UV0QGLmYys)
Ps: Shaki et Carlos, pour votre prochaine visite avec ou sans bicycleta, venez boire un café sur Ti'Amaraa. On est au dock D!!!
Le ghee est un produit alimentaire qui se répand de plus en plus, et qu'on prône comme l'alternative santé du beurre. En effet, le ghee, que l'on appelle aussi "beurre clarifié" est en fait un beurre dont on a retiré tous les éléments de lait, à savoir donc le lactose, la caséine et le petit lait. Donc se pose tout naturellement cette question : est-ce que le ghee est l'alternative au beurre pour les intolérants au lactose?
En lisant la suite de mon post, vous saurez tout sur le ghee : ce qu'est le ghee, ses points positifs, ses points négatifs, pour qui il est une bonne chose et au contraire pour qui il est à éviter.
Et aussi comment préparer le ghee soi-même, ou bien où pouvez-vous en acheter :
Plus de deux ans, et nous n'avons tous les deux jamais dormi ensemble ailleurs que sur l'eau, ce compteur a été rompu ce week-end pour aller visiter Carthagene, Cartagena la belle.
Nous avons pris l'option de laisser Ti'Amaraa ficelé comme de la rosette à la marina de Puerto Velero et de partir en mode backpackers.
Pour rejoindre l'autoroute où passe la ligne de bus, l'aventure commence... en moto taxis. Chacun la sienne. Sans casque, bien sûr. En avant pour les premiers km, cheveux et sacs à dos au vent. Trop bon!
La marina a, en avance de phase, téléphoné à la société de transport pour les prévenir que deux clients attendraient à l'heure convenue.
Et oui, parce que ce bus est en fait une ligne directe express Barranquilla/Cartagena sans arrêt!
Nous sommes donc débarqués de nos deux roues sur la bretelle de l'autoroute.
Bon, soyez rassurés ce n'est pas le périph aux grandes heures mais tout de même c'est étrange d'attendre un hypothétique bus sur une autopista ;-)
À l'heure dite, plusieurs seront passés à vive allure. Aucun ne s'est arrêté.
- Euh...Le chauffeur ne se serait pas avalé la commission? Ou la nana au téléphone ?
Finalement avec un petit quart d'heure de retard, juste le temps de nous poser ces questions sans réponses, notre carrosse se gare sur la bande d'arrêt d'urgence.
Yes!!!
Une petite heure et demi plus tard, nous arrivons frigorifiés à Carthagene. On nous avait prévenu que la climatisation était une composante à ne pas négliger. D'ailleurs, dans la catégorie ''première'', on avait ressorti pour le coup nos Jean's rangés depuis le départ. Heureusement!!!!
Note pour la prochaine fois: prendre un gilet ou des manches longues!
Cette anecdote est vite oubliée devant la vie, les couleurs et le charme qui se dégagent de chaque ruelle de Cartagena. On pourrait prendre des centaines de photos que l'on aurait dû mal à transmettre l'atmosphère. Pour nous, en comparaison des grandes métropoles visitées à aujourd'hui, elle est inclassable du fait de son identité. Une pépite.
Le centre historique (et touristique) est très beau. À chaque angle de rue, des façades soignées et des balcons en bois travaillés sont les supports colorés de compositions végétales naturelles toutes plus belles les unes que les autres.
De jolis parcs ombragés permettent un instant de repos à l'ombre de beaux arbres habités par singes et écureuils.
Cette ville est un tableau de maître à l'intérieur duquel on peut déambuler éblouis par sa beauté nature et l'harmonie des couleurs.
Nous l'avons découvert le matin à la fraîche ou en fin de journée pour laisser ''la place'', aux heures de pointe, aux fournées de vacanciers bagués guidés par leurs petits fanions colorés vers le top 10 des place to be.
Ceux sont dans les quartiers populaires tout aussi charmants que nous avons in fine passé le plus clair de notre temps.
Notre coup de coeur est pour Getsemani aux alentours de la Plaza de la Trinidad.
Ici se mélangent les résidents, les touristes qui, comme nous, ont choisi un hébergement dans une casa du coin et aussi en soirée beaucoup de Colombiens.
On y mange bien à toutes heures pour une poignée d'euros par personne. Cette place est le point focal du quartier.
Déjeuner local: la sopa. Super bon!
Spécialité :Arepa ou Arepita suivant la taille
La journée, entre deux offices (voire même pendant) célébrés dans la jolie église, les enfants jouent au foot. Les ados whatsappent and co' grâce au WiFi gratuit offert par la ville.
Tous les soirs, des artistes locaux viennent faire le show gratuitement. On y écoutera des musiciens de talent. On se régalera des démos de Street Dance.
Le top pour la Cap' un soir: cours de danse collectif avec déhanchés à la Shakira. Trop bien!!!
Tout cela dans une ambiance sereine. Toutes les générations dansent, mangent, rient, chantent, papautent. L' élégance est de rigueur sans bling bling, ni contre-façon de marque pour se donner un style.
La ville regorge d'ailleurs de petites échoppes de mode avec des articles sympas... Et à des prix incroyables!! (On en a profité pour rafraîchir un peu la garde-robe du bord.)
Nous avons adoré cette ambiance de "fête de village" où l'amusement et la gaieté sont de rigueur dans un profond respect les uns des autres.
Malgré le monde et les snacks ambulants, ni papier gras, ni canettes, ni mégots au sol. Chacun prend soin de jeter ses déchets dans les poubelles.
De même, des groupes de jolies poupées déambulent court-vêtues dans les ruelles sans crainte. Les policiers en deux roues patrouillent. Mais nous n'avons senti AUCUNE insécurité, ni violence, ni differencialisme culturel, ni communautarisme religieux.
De quoi continuer à nous donner foi en l'humanité telle que nous l'aimons.
Mr Radio Ponton: toujours pas de balle dans le corps ;-)
Le quartier de Manga et ses vieilles bâtisses coloniales classées par l'Unesco méritent aussi la balade.
En dehors des fortifications de la vieille ville, peu de touristes s'y aventurent. Dommage car on y est en réelle immersion avec la vraie Cartagena.
2 cafés + 2 cocktails + 1 manucure =8,50€
C'est aussi dans ce quartier que nous serons gentiment accueillis par l'équipe Lagoon Colombia! Merci à vous!
Nous sommes en effet tout proche de la zone nautique de Cartagena avec ses marinas, ses shipshandlers (!!!) et son célèbre mouillage.
Vieille ville à droite Boca Grande en face Marina et mouillage à gauche
Nous ne regreterrons pas d'avoir laissé Ti'Amaraa à Puerto Velero. L' eau ici est, comme nous l'avions lu, assez sale et l'espace réduit.
Compte tenu des prix pratiqués pour les bus (6€/pers), les hébergements et les repas, ça valait le coup de se faire cette escapade terrienne.
Il y en a bien sûr pour tous les budgets. Tous les musées visités (musée de l'or, musée de l'émeraude...) sont gratuits. Nous avons réussi à tenir notre budget serré même en se faisant plaisir avec le choix de notre hôtel: Casa Relax.
Nous garderons de Cartagena une image de raffinement, de quiétude et de festivités. Nous sommes bien arrivés en terre latino... Bon sang, on adoooore cet art de vivre.
L' ambiance ''auberge espagnole" de notre casa et de cette ville nous auront permis de faire encore une fois de belles rencontres: une jeune kiné madrilène expatriée à l'île de la Réunion en mode backpackers, une famille sino-allemande en vacances, un franco-venezuélien vendeur de bateau à Puerto La Cruz, une table de foodcourt partagée avec un jeune avocat colombien intéressé par notre voyage... Des contacts toujours sous le signe de l'échange et la générosité.
Un bémol toutefois sur les belles rencontres: le chauffeur du bus retour.
Notre histoire avait pourtant bien commencé. Un minibus à l'heure et quasi vide, deux places bien confortables, une clim' savamment dosée... Tout pour passer un bon moment.
Passent encore sa conduite à la Sébastien Loeb et les appels de phare des conducteurs en sens inverse à chaque dépassement cavalier. Bien que l'on ait été un brin insistants au bureau et à l'embarquement sur notre stop à Puerto Verlero....On vous le donne en mille. Bingo!!!
Heureusement, le Cap avait mis en route l'application de navigation Locus Map (super appli off line, on en reparlera) sur son smartphone. Nous avons donc pu nous rendre rapidement à l'évidence qu'il avait loupé l'arrêt. Le temps de réaliser, de le lui dire, et qu'il réagisse nous avons parcouru plus d'un kilomètre. Le gars, plus préoccupé par son téléphone que par notre trajet, ne se démontrera pas pour autant. Arrêt toute!!!
Et nous voilà ainsi que nos sacs largués directement sur la 4 voies sans le moindre commentaire. On s'attendait pas non plus à des excuses, quoique?!?
En plus, pensant tout faire "motorisés", nous avons fait un peu d'avito. Nos sacs sont à bloc.
Si attendre un bus sur une bretelle est original, remonter plus d'un km sur la bande d'arrêt d'urgence fut une première ;-)
C'est clair on ne s'est pas fait un nouveau copain avec ce maudit chauffeur!
Nous hatons le pas car il faut être avant 17h à la bretelle si l'on veut attraper les dernières navettes de moto taxis....sinon c'est 4 km de plus. En plus, un orage menace. Manquerait plus qu'on soit trempés.
Ouf!!! Deux gentils motards attendent. On voient bien qu'ils se demandent d'où l'on arrive chargés comme des mulets à pieds sur l'autopista. No comment!
On aura juste le temps de retrouver notre Ti'Amaraa avant que la pluie s'invite.
Tout est bien qui finit bien.
Nous aurons in fine bien rigolé et passé 4 jours terriens inoubliables.