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Thursday, February 16, 2017

Léon s'envoie en l'air


Si je me suis envoyé en l'air, cela n'a rien à voir avec les jolies valentines que mes colocs ont ramené à bord en ce jour de l'amour.



Je vous rassure, je ne suis pas tombé à nouveau. Ma cascade en eaux colombiennes a laissé suffisamment de stigmates sur ma silhouette feuillue qu'à présent je m'accroche.
Vous avez été nombreux aussi à demander de mes nouvelles et à vous inquiéter de mon sort quant à la visite fort peu amicale que nous avons eu en eaux honduranes.
Non, il ne m'ont pas pris!!!
Je suis fidèle au poste. C'est pas une bande d'abrutis qui va s'attaquer à Ficus Ginseng de près de 25 balais, non mais!!!

Non, non...C'est pour de vrai.
On l'avait déjà fait à Trinidad il y a presque 2 ans. J'avais adoré. Ce coup ci,  ce n'est pas que pour s'occuper de Ti'Amaraa.  Mon équipage m'abandonne encore une fois pour pallier à leurs responsabilités.  Vous, qui allez les voir en France très bientôt, ayez une petite pensée pour moi.
D'habitude ils nous laisse à flot, en plus ici c'est de l'eau douce, ça aurait été cool. On s'était fait des copains à la marina Manglar. J'avais même trouvé un pote bonsaï navigateur sur TAO. Mais bon, pas cette fois, ils seront plus tranquilles de nous savoir ''ranger'' sur cette grande aire de vacances pour navires valeureux qu'est le chantier RAM sur le Rio Dulce.

Un Capitaine,  un Catamaran 💜

Nous voilà donc au petit matin en approche de la darse.


L'équipage est serein bien que concentré. Faut dire que Ti'Amaraa affiche 6.80 mètres de large soit environ de 20.6 pieds et la darse 22.5 pieds.... Je suis pas spécialiste en pieds mais ça fait pas beaucoup d'orteils de chaques côtes, non? Dites, ça existe les chausse-pieds pour bateau?
Le Cap'tain a été clair:
'' Mathématiquement, ça passe''
C'est pas faux. Bon les défenses à vous de jouer,si vous passez justement.
Donc, on a testé pour vous. Côté Lagoon, le 39 est le max qu'ils peuvent passer...Et on oublie les défenses.  On ne sait pas trop comment ils ont mesuré leur darse mais nous avions à peine la place d'un bout écrasé en mode ''pare bat''.
Sueurs froides assurées!!!









Ils ont même dû détacher et couler une sangle d'un côté pour laisser la place... Une sacrée équipe de pro.
Tout en douceur dans un grand calme, ils ont calé notre Ti'Amaraa et nous ont tous envoyés en l'air.
Chapeau les gars!!!
Merci les amis pour le coup de main aussi.




Il y avait bien un autre chantier mais c'est un chariot et la nacelle est trop étroite pour eux... Le Cap'tain avait raison ça passe. La Cap'taine avait tord de se ronger les ongles depuis des jours.
Le grutage à Trinidad avait été une aventure. Rebelote ici. Mes colocs sont ''rincés".
Ils vont pouvoir le prendre leur vol, sereins en nous laissant en sécurité.

Ti'Amaraa, les Picqk et moi allons donc rester quelques semaines ici avant de reprendre le cours de notre vie tous ensemble en eau salée. En devoirs de vacances guathemalthèques, j'ai pour mission de vous faire passer les articles ''pratique'' sur la Colombie et le Rio Dulce. Formalités,  accès,  argent... J'ai un boulooo!!!
Allez, à très bientôt
Amitiés sèches et chlorophyllées,
Léon

Sunday, October 11, 2015

Tobago Story

Nous vous avions laissé à notre arrivée à Charlotteville il y a quelques jours. Nous y sommes toujours.




La première partie du "séjour sédentaire" a été dictée par la météo. Nous avons en effet dès les premiers jours (et nuits !) essuyé des bons gros grains et du vent en rafales à plus de 25 noeuds. À ça, il faut rajouter des vents tourbillonnants, pas mal de bateaux au mouillage et un ancrage sur 17 mètres de fond. L'eau est plus bleue qu'à Trinidad mais la turbidité est toujours au rdv. On se dit qu'avec nos blocs de plongée on pourra toujours descendre en cas de problème sur notre ancre. Mais on n'aime pas ces configurations. 
Par habitude, nous mouillons à l'arrière, loin de tout bateau voisin. Cependant,  le fait de ne pas avoir pu checké l'ancre associé aux rafales,  nous ne nous sentions pas sereins de laisser Ti'Amaraa et partir en excursions à terre.
Nous avons alors développé un service de "boat-sitting' lorsque les copains partaient en balade. On préférait rester à bord. On ne sait jamais ... Bien nous en a pris !

En pleine matinée Mercredi, alors qu'aucun signe précurseur ni prévisions météo ne l'annonçait, nous avons vécu une bonne heure et demi de tempête ! Le vent est monté subitement presque sans pluie.
L'alarme de notre anémomètre initialement paramétrée à 45 nds retentissait sans cesse dans le carré. Nous l'avons montée à 50.
Ça continuait.
55 aussi.
60 ... non ?!!!?!.... bip bip bippppp ...


On n'en menait pas large. D'autant plus qu'on avait en charge les 2 catas des copains partis plusieurs jours à terre.
Gloupsss ...
On a joué du télémètre pour vérifier les distances et s' assurer qu'aucun bateau ne se fasse la malle. La tension était à son comble dans la baie.
Des pêcheurs, surpris aussi, peinaient à revenir du large sur leurs petites embarcations. Un bateau de voyage, parti quelques minutes avant que ça se déchaîne, tirait des bords dans l'anse grande voile bloquée dans le mât (sacré Murphy !)
Plusieurs bateaux ont rippé s' approchant dangereusement de leurs voisins.
Gros stress on board !

Au final,  aucune casse dans la baie. Tous les équipages ont géré.  Nos trois catas ont valeureusement affrontés les assauts d'Eole.
Merci à nos ancres surdimensionnées. On confirme : ça tient bien à Charlotteville sur 17 mètres avec 60 mètres de chaîne. 
Le vent a diminué crescendo, notre taux d'adrenaline aussi. Le plus dur était passé. 
Après avoir rassurés les copains à terre et la famille, et avoir fait un tour d'annexe de contrôle des bateaux,  nous nous sommes écrabouillés dans notre cabine pour une sieste aussi profonde que le vent a soufflé fort.  Épuisés !
Tout est bien qui finit bien y compris pour les villages voisins.  Seules quelques toitures ont été arrachées et quelques routes coupées.

Cela restera in fine une expérience enrichissante. Nous sommes contents et continueront autant que possible de mouiller à l'arrière des baies. Notre ancre de 32 kg fait le job...c'est un fait bien établi :-))

Forts de cette expérience,  nous avons donc pu laissé notre Ti'Amaraa vissé sur son ancre quelques jours plus tard et avons commencé la découverte de Tobago. 
Nous y avons trouvé les mêmes standards que sa grande soeur Trinidad, la propreté des plages et de la mer en plus.



La côte au vent a été entièrement nettoyée des échouages de sargasses. Il n'y paraît plus rien.


Nous avons randonné vers les Argyle waterfalls près de Roxborough.  Une petite heure de marche à l'ombre de teck géants et majestueux vous mène vers plusieurs bassins et cascades magnifiques : les plus belles chutes d'eau depuis notre départ.

Bonne Thalasso sous les chutes
Le dernier bassin et la douche se gagnent !

À faire sans hésiter si vous passer dans le coin. Les bus collectifs font la navette de Charlotteville pour 1€ par personne. L'entrée est payante mais mérite bien les 8€ par adulte.

Charlotteville est une petite bourgade agréable où l'on trouve le minimum "syndical" en avitaillement : épicerie, vendeurs ambulants de fruits et légumes ...



C'est aussi le spot principal de pêche de l'île. Chaque jour sur le petit stand qui fait office de marché au poisson, thons, thazards, daurades coriphènes, vivaneaux ... attendent leurs consommateurs à des prix exceptionnels.

Poisson cru by Pelagos ... une tuerie !

Beaucoup de capitaines au mouillage chaussent aussi leurs palmes et dégainent leurs fusils harpons. Plongeurs dans l'âme,  cette pratique reste une activité du bord uniquement réactivée lorsque l'avito le nécessite.  À 3€ le kg de thon frais, on n'a pas eu le coeur a tué nos amis aquatiques. 

L'autre particularité de Charlotteville nous a été précisée par l'agent des Customs lors de nos formalités d'entrée. 
-"De quelle nationalité êtes vous ?"
-"Français"
-"Oh Welcome !!! One french boat more !!! the second name of the Bay is the French !!"
La french connexion à Tobago, kesako ?

On a vite compris en faisant un tour dans l'anse. À quelques exceptions près, tous les pavillons sont tricolores.
Il y a ceux qui arrivent d'un tour du monde comme Pelagos (amis de Banik) avec qui nous avons passé des soirées à écouter leurs récits passionnants.
Ceux qui arrive du sud comme Avel Braz, laissé en novembre dernier à Ténérife.
Ceux qui comme nous attendent patiemment le calme cyclonique pour remonter. 
Sans oublier nos bateaux copains que la magie des réseaux sociaux a permis de suivre et d'organiser l'escale commune : Jonathan,  MilPat,  NiNa.

Lorsque l'on met dans le chaudron des rencontres, tous ces équipages aux parcours et anecdotes différents,  cela donne des pauses café qui durent jusqu'à midi ou des apéros improvisés en dîner jusqu'à tard.

Un soir sur l'eau
Sur les bateaux,  au ponton, sur la vhf 72, dans les ruelles de Charlotteville on se connaît presque tous. C'est la première fois que l'on vit une telle ambiance à l'escale.

Ainsi, va notre vie sur l'eau malgré une semaine météorologique capricieuse.
À priori, tout s' arrange semaine prochaine.  On va pouvoir pousser un peu plus loin les explorations.




Thursday, September 17, 2015

Récit d'une journée particulière

Il y a des jours comme ça. Pour nous, c'était hier.



Après une nuit perturbée par le tournoiement incessant de Ti'Amaraa sur son ancre du fait d'une météo très moyenne à Scotland Bay,  nous profitons d'une accalmie au petit matin pour tracer en annexe vers Chaguaramas et y faire l'avitaillement de la quinzaine. Nous laissons notre cata avec un léger pressentiment compte tenu des rafales. Mais bon,  quand faut y aller, faut y aller.
On ne lambine pas.
Courses ok, salut aux copains sur place ok. Allez, on rentre.

Acte 1 :
Sur le retour,  notre cher hors-bord, naviguant dans les eaux chargées de détritus de Chagua, se prend un bout et un sac plastique dans l'hélice. 
Démontage,  Desemmelage ... bercés par les vagues des water taxis qui nous frôlent plein gaz.
Ça,  c'est fait. 

Acte 2 :
Nous retrouvons notre Ti'Amaraa à sa place toujours en version 360° mais sain et sauf. Oufff. Vive notre ancre surdimensionnée ! (Delta 32 kg)
Transfert des courses
Préparation du bateau au départ
Zou,  on lève l'ancre.
"Heuuu,  minou ... là... c'est pas notre ancre qu'on a levé.  Viens voir"




Noué soigneusement à notre chaîne, c'est bel et bien un bloc de corail d'une bonne centaine de kilos que notre vaillant guindeau nous a remonté. 
Il nous semblait bien que ça forçait un peu mais vu les conditions ...
Nous remercions encore une fois Lagoon de ne pas avoir megotté sur le matériel. 
Alors, on en fait quoi du toutim maintenant ?
On tente de donner du mou à la chaîne,  de secouer l'ensemble. Mais vu le poids du pépère, le Cap s'y arrache les bras. Rien n'y fait.
Quand on vous dit qu'il faut amener TOUS vos outils !
La grosse artillerie est de sortie pour la première fois en 17 mois : masse et hache !!! Va y avoir du "massache" à l'avant !!
Après de longues minutes de coups répétés, tête en bas, orteils incrustés dans les mailles du trampoline,  le Cap pulverise le molosse accroché.
"T'es kkro fort mon Cap!"
"Ouai mais là,  j'ai un peu mal au bide. Bon, on y va"

Acte 3 :
Libre, enfin libre ! Ti'Amaraa prend sa route vers notre mouillage paisible préféré Chacachacare. 
Dame nature,  comme pour nous récompenser de nos efforts, nous fait croiser le chemin d'une somptueuse raie manta de plus de 3 mètres d'envergure. Elle virevolte plusieurs fois dans les airs devant le bateau. Nous sommes scotchés par le spectacle : une première depuis que nous naviguons. 
Notre bonheur est toutefois de courte durée car un vilain grain nous talonne.

Acte 4 :
Notre zone de mouillage préférée est libre...cool... mais balayée par le vent en rafales et la pluie. Pour info, on mouille à 40 mètres du bord avec bout à terre et un ponton béton sur tribord qui nous attend les dents en avant.
Le calage de Ti'Amaraa à sa place fut des plus sportifs mais sans encombre.
Bref, ça c'est fait aussi. 
On se dit que l'on a notre compte pour la journée.
Nous dégustons à sa juste valeur une fin d'après-midi calme dans notre petit paradis seuls sous un soleil revenu.
Un petit dîner aux dernières lueurs du jour et d'un commun accord nous filons dans notre coque pour un repos bien mérité.

Acte 5 :
22h30 par une nuit sans lune.
Re situons un peu le contexte :
-on est morts et on dort à poings fermés depuis 2 heures
- nous sommes l'unique bateau de la baie
- l'île de Chacachacare est la dernière avant la péninsule de Paria qui est l'un des endroits les plus dangereux du Venezuela, réputés pour piraterie et trafic de drogues.
- l'île est déserte. Les premières habitations sont à plusieurs miles nautiques
Bien, vous avez l'ambiance ???

"Wohooo ...WohOOOOO"
Des voix d'hommes crient au ras de notre coque babord et semblent nous appeler.
Le Cap bondit tel un suricat et passe la tête par le hublot de pont.
La Cap, moins courageuse,  colle son nez et ses yeux endormis sur le hublot de coque.
Une Nuit sombre
Deux Bateaux sombres
Trois Hommes sombres
Sans se le dire, on pense tous les 2 : "Putainnng ! Des pipi ... des pipi ... des piwaaaaates !!"
Soudain le mur des certitudes des irréductibles gaulois se fissure.
Léger moment de flottement dans la coque propriétaire pour retrouver nos fringues et nos esprits sans trop de lumière bien sûr puisque les piwwates sont pas loins de la coque. 
On sort ... même pas peur ou presque ... De toutes façons,  que faire ?

Premier round : Observation
Nous sommes face à 2 barques type lancha de gofast (transport de drogue rapides inter-iles) sans lumieres dont une de plus de 10 mètres est équipée d'un gros V6 de 250CV capot démonté. L'autre plus petite motorisée par un vieux mariner qui tinte telle une cocotte minute remplie de petites cuillères, semble vouloir remorquer la grosse en vain.
Le tout dérive contre notre coque.
Est ce une mise en scène ? Un piège ? Tout tourneboule dans nos têtes bien réveillées pour le coup.

2ème round : Explication
Les gars nous disent être en panne et avoir besoin d'une batterie.
Bonne nouvelle : ils parlent un anglais typiquement Trini et pas un hispano english version vénézuelien.
Mauvaise nouvelle : ils s'accrochent au bateau. 
Dans la tête du Cap : " Le premier qui monte. Il en prend une. Ça tombe bien vu la journée ...Chui en forme"
Dans la tête de la Cap : " "Putainnng ... faut pas qu'ils montent"
On fait mine de ne pas comprendre ce qu'ils nous demandent.
"Nous anglais mauvais. Pas batterie.  Pas comprendre"

3ème round : Déception
C'est ce que nous lisons sur leurs visages alors qu'ils lâchent Ti'Amaraa et essayent de se deshaler de la coque babord tant bien que mal et en prenant soin de ne pas abîmer le cata.
Nos jambes flageollent toujours un peu mais le moral remonte ils semblent bien innofensifs et dans la merde avec leur satané moteur.

4ème round : Réparation
"Wohooo WohOOOOO"
Là, c'est nous qui les rappelons.
Alors qu'ils dérivent dangereusement vers les coraux, nous leur lançons un bout pour les reprendre à couple, le flanc protégé par nos pare battages.
Le Cap sort la grosse artillerie ... électrique ce coup-ci. Décidément y'a des jours et des nuits comme ça.  Quand on vous dit TOUS vos outils !
Démontage de leur batterie
Récupération de leurs câbles pour connection à notre jeu de câble à pinces qui voit lui aussi le jour pour la première fois. 
Notre batterie moteur étant sous la couchette, nous sommes obligés de nous connecter directement sur le moteur. 
Démontage de tous les planchers de la cale moteur (et du bazar qui va avec)
Branchement au moteur babord et Démarrage
Les gars ont retrouvé le sourire. Ils tentent de démarrer leur V6. Mais compte tenu de la section des câbles,  les pinces chauffent mais ne délivrent pas la puissance nécessaire.
Plan B :
Test de leur batterie au multimètre. Effectivement elle est un peu faiblarde. C'est pas du cinéma tout ça. 
La décision est prise de recharger leur batterie avec nos pinces via notre valeureux Yanmar débrayé à 1500 tours.
Les minutes s' égrènent, les ampères passent et le courant entre nous aussi.
Ils nous expliquent alors le motif de leurs activités nocturnes. La pêche, ça nourrit plus son homme. Donc ils piègent illégalement à Chacachacare quelques oiseaux tropicaux qu'ils revendent à Trinidad sur le marché à priori bien côté des animaux de compagnie. 
On est loin de la cocaïne de Pablo Escobar. Ils nous montrent même la petite cage avec la dizaine d'oiseaux. réfugiés. 
On comprend mieux pourquoi ils ne voulaient pas se faire prendre à la dérive par les gardes côtes.

5ème round : Congratulations
Une bonne demi heure de papautage plus tard, la batterie est déconnectée et testée. La tension est bien remontée. 
Ils la réinstallent à bord et vroummmmm les 6 cylindres démarrent au quart de tour dans un bruit assourdissant. 
Ils sautent de joie !!!
"You are the Boss, my friend!"
"One million thanks !"
Le Cap est pas peu fier d'avoir sorti tous ses outils.
Nous avons 3 nouveaux copains qui nous attendent à Chaguaramas pour faire la fête. Nous immortalisons le moment avec leur accord; tous à la joie de "tout est bien qui finit bien" ... chacun à son niveau.
Ils peuvent repartir et nous sommes soulagés : ce n'était pas des pipi...des pipi...des piwaaaaates !
Le mur des certitudes gauloises est replatré. Il ne faut pas voir le mal partout.
Être méfiant et prudent certes, mais ne pas verser dans l'excès. 





Acte 6 : Morale du jour
Quelquesoient les pépins,  gardez le moral. 
Pas de panique.
Le stress et la peur sont de mauvais conseillers.

Ps : ...et même si on se répète un peu ... prenez TOUS vos outils.